Samplings graphiques et autres vicères.

Écrits

Loin

Il n’existe qu’un seul horizon, mais tant de directions pour aller à sa rencontre

Derrière l’arbre.

Oublier est bien plus compliqué qu’apprendre.

Dans mon herbier

Un pétale de dessin
Une germe de musique
Une botte d’écriture
Une feuille de poésie
Un pistil de théâtre
Et des souvenirs de toi

Pas grave.

Ce n’est pas grave.  Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave… 
(Ne pas oublier de se redire demain)

D’humeur Vénus

Elle ne disait rien mais exprimait tant de choses.

J’aurai voulu

Les bras le long d’un corps qui n’existe pas
Aimer être un fantome comme un secret pour soi
Les autres de la terre, les armées défendues
Celles qui chantent la guerre comme si c’etais un du
Les amours secrètes d’un pauvre erre oublié
Amnésique des airs pour ce qui a été
Le goût de la madeleine deposés sur sa bouche
lui souffle des airs qui mentent à soi et à tous
Les sûretés d’hier sont maintenant des dilemenes
l’homme ….

Définitivement

Pas besoin d’amour avec une amitié comme cela.

Plus au sud…

Envie de dérailler…

Nous n’irons pas plus loin

Comme un goût de sang séché dans la bouche.

Dommage.

Note éliminatoire au concours de conneries

Jolie…

Je l’aime car elle garde ce merveilleux sourire même quand elle ferme les yeux.

Du temps

Voilà longtemps qu’il l’attend
Il l’avait déjà gouté jadis
Mais cela ne provoqua que brûlure et sang
Ils avaient vécu chacun leur histoire
L’un prenant soin que l’autre profite pleinement
Il avait compris

De la peur

Il partageait déjà son territoire depuis plusieurs saisons
L’ambiance n’y était jamais sereine
Mais on pouvait apercevoir quelques fois le ciel
Il aimait quand la lumière entrait dans ses murs
Mais il était encore un enfant et se complaisait, beaucoup trop à son gout, dans cette situation.
Il voulait devenir adulte mais la conjoncture ne s’y prêtait pas
Il pensait qu’aller vers la secrète le forcerait à grandir – il était prêt à faire cela pour elle.
Mais il se sentait au chaud sur ses terres
Même si l’orage tonnait souvent
Même si la foudre y tombait parfois

De la transparence : deuxième du nom

Elle s’était offert une suite
Il avait aperçu son angle alors que celui-ci n’était encore en couveuse.
Il lui a demandé la permission de le prendre dans ses mains
Elle accepta
Il découvrir alors la résonance flagrante avec son présent – c’est certain –
Hélas, sa mémoire n’eut pas le temps de fixer les signes qui y figurait
Il aurait aimé y trouver les réponses que posait l’originel
Mais il garde espoir de le voir un jour exposé.

De la transparence

Pour ses Pâques, elle lui avait glissé la première de ses nouvelles expérimentations
Elle avait utilisé la même technique que lui à la différence qu’elle était artisane
Echevellement de journaux et de textes de sa composition : mystère sur les proportions.
Elle s’était tût sur la signification des lettrages
Il avait cherché à distinguer toutes ces signes
Certains indices frappait le regard : mais ceux-ci ne fermait pas assez pour mener l’enquête à son terme
“Choisissez” …
Je veux bien faire un choix mais entre quelles options ?
Elle lui avait murmuré qu’il était sur la mauvaise piste
Et que le choix se porte toujours sur l’exclusif
… A lui de trouver l’inclusif

Des embrassades

Le plaisir des retrouvailles était bien réciproque.
Le harpon en avait été l’exemple ou le paroxysme.
Quelques fois il feignait de l’effleurer par maladresse
Il aimait être à son contact
Suivant les jours : elle se détournait ou pas
Mais cela ne lui suffisait pas
Il demandait poliment à se réfugier l’histoire d’un instant dans ses bras
Elle acceptait toujours sans hésitation tant qu’elle se sentait chez elle.
Elle qui n’aimait pas qu’on la touche…
Il dégustait chacune des secondes et espérait que chacun des sens mis en jeu se souvienne
Un mystère ou un point pour André ?

Du secret

Depuis le basculement, ils sont plus qu’avant
Rien de répréhensible déontologiquement.
Mais il avait peur que leurs rencontres ne déclenchent l’orage en autres territoires
Alors tout ce déroulait dans le secret.
Aucune règle n’avait imposé cela : ils s’étaient compris
Il aimait ce secret et elle acceptait d’être totalement complice.
Peut être aimait elle aussi le secret ?
Elle alla même jusqu’à se corrompre auprès d’une de ses attaches pour garder ce secret.

Des apparitions

Elle noircissait des pages de mots : quatrième ouvrage en chantier ?
Il savait qu’il y figurait – elle ne lui avait donné accès qu’à un seul de ses manuscrit.
« Tout contre » elle avait posé
Elle y parlait de cet instant dont il se souvenait encore.
Il ne voulait pas être paternaliste ; (elle lui avait souvent reproché cela)
Mais le danger était trop grand : il avait fini décider par l’enlever.
…alors qu’il aurait préférer la kidnapper (car sa terre était encore mouillé de l’orage de la veille)
Il avait bien fait : sous les bombes, la révolte n’a pas tenu longtemps.
Il ne voulait pas qu’elle fasse partie des victimes
Il n’aurait pas supporté d’être resté passif.

Du basculement

Il avait signé pour elle un safari urbain
Comment définir autrement cette journée : simple.
Il n’avait pas cherché à parader. Le ciel était bleu en son territoire à ce moment là.
Ils ont échangé que des mots sans importances
Mais ils avaient partagé du temps : ils s’étaient vus évoluer
– Respect ou découverte mutuelle –
Nous avions sans le savoir, ce jour-ci, sonné nos retrouvailles.
Ce fut un temps un de leur sujet favori de conversation
– “Je t’ai redécouvert ce jour là” répétait-elle souvent.

Des silences

Parfois quand le bois est son matelas,
Il aime à provoquer ces silences qui hurlent bien plus qu’ils n’étouffent
Dans ces instants, il a l’impression qu’ils sont sur le tranchant à deux pouces de basculer.
Il rêve peut-être mais ces rêves le déhalèrent
…et il attendait de voir combien de temps elle allait prendre à digresser.

Du moteur

Elle doutait souvent et partageait son inquiétude avec lui
Il n’avait jamais cherché à être prophète
Il voulait simplement qu’elle recommence à y croire
Ils échangeaient mots, regards et silences sur le sujet
Il lui offrait des outils supplémentaires en ne me souciant pas si ceux-ci seront utilisés
Mais cela lui suffisait il lui laissait toujours le choix
Jamais elle ne les prenait devant lui
Mais à +1, elle me faisait part de ses choix et me remerciant de ces offrandes.
Il me semble même qu’il était le seul à savoir la rassurer.

De la liberté

Il lui semblait qu’il y avait eut un flottement
– “Tu as ce difficile art de laisser totalement libre quiconque tu apprivoises”
Un de ses anciens voulait être prisonnier – elle précise :
– “Je ne voulait pas faire de victime – même consentante.”
Il voulait – et ne supportait – qu’un unique cheveu comme lien
Il partageait cette croyance avec elle et elle le savait
Il lui rappela au bon souvenir de cette unanimité
Un silence s’échappe
Echanges de regards
– “Sans transition” pose-t-elle

De l’absence

– “Je ne garantie rien”
Il savait que cela signifiant dans sa bouche que cela n’aura pas lieu : 
C’est pour cela qu’il ne lui en teindra jamais rigueur. 
Elle n’était d’ailleurs pas présente aux Pâques
Mais chaque fois qu’il entendait cela il espérait qu’elle se contredirait.
Mais une fois de plus elle était restée elle-même
Silence radio pendant 5 jours.

– Manque –

Du harpon

Un jour, elle a soudainement oublié le devoir de réserve qu’elle s’était imposé :
Elle avait placé cette violence que provoquait l’inclination, dans son salut de départ
Elle le happa par le revers de sa veste pour déposer sur sa joue un baiser chargé d’affection
Il a été surpris mais il avait, sans y penser, accompagné le geste.
Ça lui rappelait toutes les fois où il avait déjà fait cela.
Il aimait quand elle débordait de la sorte :
Il avait l’impression que ses ancêtres portaient le bon oeil sur lui

Du détournement

– “Je te détrônerais pour aller voir l’appontement”
Il pensait, mais trop tard, qu’il fallait être solidaire pour se permettre tel geste.
Il n’avait jamais été réactif de peur d’être trop impulsif
C’était son défaut et il le savait – il en avait conscience –
Il s’en voulait de n’avoir pas riposté à temps
Mais le souvenir avait été fixé

Du soupir

Toutes les fois où le verrou azur claquait derrière lui
Il levait les yeux au ciel pour voir si les pronostiques était bons
– “Cinquante-cinquante” (Si c’est pour dire cela autant rester muet)
Mais il avait misé plusieurs saisons sur le fait que le “a” devienne un jour “A”
Il ne comptait que les points positifs.
Il espérait l’aide de ses ancêtres qui, même si cela lui ridicule, le surveillait du haut des nuages.
Les indices étaient trop bien manufacturés et incorporait parfaitement la rutilante pour les nier 

De l’avenir

La course devait avoir une fin : nous l’avions vocalisé
Il avait cristallisé cette promesse en graphie (mais elle ne le savait pas encore)
C’est rare quand elle voit au delà de Demain – il prend cela pour distinction
Mais il espérait que cela arriverait avant hier
Toute une fin pour profiter : cela ne lui semblait pas assez

Doute(s)

Peut être qu’elle le perdait volontairement
Peut être qu’elle ne le savait pas elle-même
Peut être avait elle aussi peur que moi
Peut être attendait elle que le périmètre soit libre
Peut être qu’il n’en était rien…

De ses non-dits

Il lui avait signifié en espérant avoir tord qu’elle ne sera jamais à lui
Il aurait aimé qu’elle lui réponde qu’il avait raison
Ça l’aurait rassuré
Mais elle était resté muette
Il ne savait pas pourquoi ce silence

De la méthode

Il portait sa présence en lui
Elle rentrait en son pays pour y préparer entre autres sa démonstration
Son chenillard quittait à 17h04
Il avait les boyaux remués de la savoir absente
Il pensait à ce qu’il aurait pu faire – il était trop tard pour agir –
– lui dessiner son affection sur sa fenêtre
– simplement lui dire ce qu’il en était
– venir l’espionner pour la voir embarquer
– venir voir simplement son train partir

De son non-retour

Elle lui avait dit “Je n’ai pas peur de toi”
“Tu ne me sérénaderas pas”
Il la respectait trop pour la perdre en lui avouant.

[…chut]

De son don de voyance

En des temps qu’il lui ait difficile de situer
Il avait oublié mais pas elle
Elle lui avait touché mot d’un créateur qui l’avait ému
Il l’avait poussé à signaler sa présence à ce dernier
Sans trop y croire, elle s’était executée
Persuadée qu’elle était, qu’il n’y aurait jamais de retour
Elle calmait ce non-retour haut et fort
Lui, se prononcait sur le contraire
Positif, il l’était
Il avait cherché à la faire basculer
Mais rien n’y faisait
Mais voilà, il y a seulement quelques jours
Le retour eut lieu
Point de grandes frivolités
Une simple carte, un simple merci
Cela l’avait rendu lumineuse
Elle était fière d’arborer son ours
Elle se dit émerveillée de constater son pouvoir
Celui de voir en l’avenir
Elle paraissait heureuse de croire qu’il avait ce don
Lui, intérieurement, pensait que cela n’était qu’une manifestation
De la réalité qui dépassait la fiction comme elle sait si bien le faire
Du hasard qui rendait les choses plus réelles
Mais heureuse qu’elle était de le croire extra ordinaire
-il se tu-
Il aime tant quand il est la cause de son sourire

De sa présence.

Aujourd’hui je l’ai invitée afin qu’elle profite de mon réseau.
Elle envoie, reçoit et s’amuse de la technologie.
Elle est là devant moi.
Je la regarde
Je l’observe
…de temps en temps
Petit rien si intense

Hier la brûme

Alors qu’il disertaient sur leurs envies respectives
Elle, comptait finir la semaine chez les trèfles rouges
Lui, comptait réitérer le J-1
Le jour où ils ont vu la brume les embrasser
Deux verres de nectar et le liquide qui leur était destiné
Pour seul excuse, pour seule chandelle.
Elle ne dit mot mais acquiesça
En prétextant que le temps était venu
Ce souvenir résonnait sur la même fréquence
Chez chacun d’eux

De concert – Symphonique ? –

De l’adoption

Il se sentait seul
Isolé comme l’huile sur l’eau
Non miscible
Il se cherchait un point
Une lumière qu’il aurait pu distinguer de loin
Il se cacha derrière un sourire
“Adopte moi”
Elle répondit
“pour être adopté, il faut être orphelin”
“On peut être orphelin de tant de choses”
Elle digressa
Cela signifiait-il qu’elle serait prête à…
…à condition qu’il soit orphelin

Encore une question

De l’art de l’aimer

Lors de cette soirée, il avait parlé de leurs parties dites hautement sensibles
Il parla des fantaisies qu’il aurait aimer pratiquer
Rien d’insurmontable, simplement faire comme tant de couples
En son pays, il s’ennuyait ferme sur ce point
Et sans qu’il ait posé la moindre question sur le sujet
Sans qu’il ne cherche à creuser qui elle était
Elle lui avoua son point sensible
Celui qui déchaîne en elle foudres et frissons
Cherchait elle à lui offrir le mode d’emploi ?

De ses dentelles

En des temps où le fil était court
Il songeait à ce qu’il aurait pu – Divagation –
La lame de ciseaux, près de sa peau
Délicatement découperait sa dentelle
Sur le ton du sourire
Il lui demanda quelle taillle elle chaussait
Afin d’expérimenter
Ensemble
“Trois huit” dit-elle
Il ne pensait pas qu’elle répondait
Sa question était si légère
Il ne pensait qu’elle répondrait
Ne voulant pas conclure à telle échelle
Il lui dit qu’il suivrait
…Un jour
Il se demande encore, si aujourd’hui,
Il aurait le courage

De ses lèvres

Elle avait cette manière si sublime de poser ses bises
En la quittant hier, il ne fut pas satisfait de son au revoir
Il lui demanda de corriger cela
Elle corrigeât cela
Il lui montra comment la fadeur de son premier en reproduisant le geste
Du coup, elle décida de s’appliquer et recommenca sa bise
Tant de lèvres sur tant de joues pour si peu
Elle lui demanda si il était convaincu
Mais il répondit qu’il saura se contenter de cela
Espérant qu’un jour, il aurai plus que ses lèvres sur sa joue
Ces instant l’avait tellement retourner
Il s’était senti si proche de basculer
Que son corps ne répondait plus
Les jambes si fragiles et l’impression de voler

De l’effleurement

Il avait chaussé sa classique
Espérant résister au désir de l’appeler
Mais il était trop faible face à elle
Elle était plongé dans un film
Mais accepta de l’accueillir pour partager un moment
Sans se presser pour ne pas faire le trop enthousiaste
Il alla sonner à sa porte
Elle venait d’éteindre son écran
Se demandait comment cette fiction trop attendu pouvait se finir
Ils discutaient de choses intimes
Allongés sur le lit, distance de rigueur en eux
il s’appercu que son pied nu frolait son pied chaussé
Il appuya plus fort pour voir si elle se rendait compte de leur contact
Elle ne prit distance

De la peur

En son pays, le confort était maitre
Tellement confortable qu’il ne pouvait s’empécher de s’endormir
La fantaisie n’était pas de mise : le même rituel les mêmes gestes
Chaque jour, chaque mois, chaque nuit.
Il savait que si un jour cela devait avoir lieu
Il devrait laisser cela derrière lui
Car l’Attendue n’offrait pas le confort
Mais l’incertain, le doute et la surprise
Il cherchait cela mais il doutait du fait qu’il puisse supporter cela
Car si ça doit arriver il espérait que cela serait pour la vie.

Du regard de l’Autre

Il cotoyait depuis plusieurs saisons une intenable au grand coeur
Il la respectait car dans sa folie, elle savait encore écouter ses pleurs
Il lui avait communiquer le jeu qui était en cours
Et son absence de règles dans celui-ci
Elle avait écouté et entendu ses mots
Comme elle sait si bien le faire
Elle l’avait vu évoluer en présence de celle à qui cet espace est dédié
Elle avait eut moult commentaires
– Qu’il était différent en sa présence
– Qu’ils semblaient unis par un fil invisible 
De ceux qui sont capable de tenir un homme debout toute une vie.
Elle lui avait dit que c’était flagrant, qu’il ne pouvait en être autrement.
Cela le perdait

Définition

“Art is the lie that reveals the truth”

Absent

Qu’il est facile de se faire chier au Paradis…

Mon illuminée

Elle n’offrait aux yeux du monde rien de différent. Une anonyme, presque transparente. Celle que l’on recroise une semaine après et dont le prénom vous reste sur le bout de la langue.
Nous nous sommes déjà croisés, n’est-ce-pas ?

Ma petite phrase (3)

“Bientôt…” pensa-t-il.

Il croisa alors les doigts, et noya son regard dans les étoiles…

Ma petite phrase (1)

Hier, je t’ai enfin oublié.